Journées européennes du patrimoine

Journées européennes du Patrimoine les 16 et 17 septembre 2023 Programme du département de la Haute-Saône

… et visite guidée (avec Alain Guillaume)  du Vieux  Lure, RDV à 9 h 30 le samedi 16 septembre, dans la cour du Centre Jeanne Schlotterer,
17 esplanade Charles de Gaulle, local de la SHAARL. Et encore la visite du gymnase en construction, et des expositions à la médiathèque.… et à Magny-Vernois, 9 h devant la mairie, samedi 16 septembre, pour la découverte du marais et des âges préhistoriques (avec Jean-Luc Vanetti).

… et au  château d’Oricourt (En-tête : aquarelle de Michelle et Jean-Claude MENUEY).

…et à Héricourt (le fort du Mont-Vaudois, le Temple et le Château),
…et à Champagney (le barrage, la maison de la négritude…) :

… et journées du Matrimoine aux musées du département (Château-Lambert et Champlitte, programme d’automne des musées, avec notamment des expositions et conférences sur les sorcières).

Voir également le site national
(liens hypertextes en vert)

Toponymie de l’arrondissement de Lure

Bulletin de souscription :
Date de publication prévue : 30 septembre 2023
Jean-Pierre CHAMBON, Recherches sur la toponymie de l’arrondissement de Lure (Haute-Saône) : linguistique historique, dialectologie, traces d’histoire

XIV + 652 p., format 17 x 24, broché – 65 €
ISBN 978-2-37276-067-6

En souscription au prix de 39 € au lieu de 65 € JUSQU’AU
30 SEPTEMBRE 2023

A propos de l’ouvrage et de la souscription

Bulletin de souscription

Toponymie locale

Jean-Pierre Chambon nous communique le texte de la conférence qu’il a prononcée aux Archives nationales, le lundi 19 juin 2023 ; belle introduction aux problématiques et à l’histoire des langues dans notre région, avant la parution prochaine du grand livre sur la toponymie de l’arrondissement de Lure, qui est en phase de relecture et corrections. Publication prévue pour la fin d’année.

Sortie SHAARL sur les Mille Etangs

Lundi 29 mai 2023. Jean-Marie Chanson a guidé et commenté passionnément une balade sur le plateau des Mille Étangs qui nous a fait observer, jusqu’à de très petits détails dans le paysage, les traces des dernières glaciations. Profonde collusion entre le temps et l’espace et occasion, peut-être, de remettre en cause cette souveraineté que l’histoire a longtemps exercée sur les sciences de la Terre, géographie et géologie notamment. Fernand Braudel, qui a consacré son grand livre à l’espace de la Méditerranée sous Philippe II (1527-1598) et mis à l’honneur le terme de géohistoire, déclarait, dans une conférence de 1955 intitulée L’impérialisme de l’histoire : « Chaque fois que le temps disloque, transforme un paysage, nous avons l’occasion d’apercevoir certaines textures et certaines architectures, certaines complexités du monde social. » Ainsi le surgissement d’eaux profondes à la ligne de fracture d’un horst et la naissance, dès l’Antiquité, de l’économie thermale à Luxeuil-les-Bains ; à Bois-Derrière (Franchevelle), c’est une ligne de piquets que nous suivons des yeux, une clôture qui souligne exactement le renflement de la moraine, une connivence paysagère de la pâture, de la marqueterie culturale avec l’avant-dernier grand âge glaciaire…

Nos profs de collèges et lycées étaient profs d’histoire-géo, et l’on ne s’interrogeait guère sur le raccourci et la position seconde de GEO, sur cette Pangée maintes fois évoquée dans la journée. De fait l’historien a souvent porté en arrière-plan le cadre naturel (décrit dans l’introduction des grandes thèses régionales), séparé l’humain de la nature dont l’homme moderne, à la suite de Descartes, « s’est rendu comme maître et possesseur ». Si le géographe et le géologue arpentent les pagi (pays), marteau et carte de l’état-major en main, l’historien est plus enclin à noircir la page, à privilégier souvent le général sur le local, à oublier même les lieux, le détail encombrant, la topographie, la nature des sous-sols, les patois locaux… Tenir ensemble l’histoire, la géographie, la géologie, redonner sens au trait d’union dans la matière histoire-géo, c’est la gageure. Mais l’anthropocène, l’écologie, l’histoire environnementale, le « paysage-histoire », le climat sont revenus en force dans l’actualité, et la sortie-géologie d’antan a été, ce lundi de ‘pentes et côtes‘ 2023, plus instructive que jamais.

…et voir ICI toutes les photos de Bernard.
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On peut se procurer auprès de la SHAARL le rapport de 2022 (90 pages) : Bornes royales et héritages culturels et environnementaux dans les forêts des Vosges saônoises (Haut-du-Them – Château-Lambert, Servance – Miellin et Ternuay-Melay-et-Saint-Hilaire). Programme soutenu par la MSHE C.N. Ledoux, qui met en relation des bénévoles avec les chercheurs.
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En ligne, le dernier numéro de la Revue géographique de l’Est est consacré à : Les Mille Étangs : territoire, ruralité et patrimoines et on lira justement, de Dominique Harmand, Le plateau des Mille Etangs : un fjell de basse altitude.

Vous souhaitez mieux connaître des activités en rapport avec l’histoire, l’archéologie, les patrimoines de votre région ? Alors venez à la SHAARL, présente au 1er salon du livre, à Lure, les samedi et dimanche 3 et 4 juin 2023 ; son assemblée générale se tiendra également samedi 10 juin, à 16 heures, au local (Centre Jeanne Schlotterer – 17 esplanade Charles de Gaulle. Lure). Et encore, dans le dernier bulletin, qui vient de paraître, la chronique passionnante d’un prospecteur archéologique, qui découvre l’histoire en se promenant et en regardant.